Marie-Amalia BARTOLINI
Angoulême (16)
Née le 9 novembre 1961 au sein d’une famille d’artistes : Mon père Cyrille Bartolini était sculpteur et prix de Rome en 1959, ma mère Suzy Bartolini était peintre et pratiquait le fixé sous verre. Après un Bac A7 option art, j’étudie les arts plastiques à l’université de Paris Panthéon Sorbonne, puis je rentre dans l’atelier de sculpture de Georges Jeanclos à l’école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. En sortant de l’école, je délaisse la sculpture pour appliquer une technique rare que m’enseigne ma mère : « le fixé sous verre ». Je rentre très vite à la galerie Bénézit ,au 29 de la rue de seine, dans le 6eme arrondissement de Paris ou j’expose durant 30 années jusqu’à sa fermeture en 2011. Parallèlement je suis exposée réguliérement à Londres, Bruxelles, Murrhart, Milan ,Washington, Palmbeach, et Carmel by the sea. En 2014 j’apprends la technique de l’acrylique sur toile et me passionne pour celle-ci au point que j’abandonne définitivement le fixé sous verre. Je travaille et vis à Angoulême partageant ma vie avec le peintre Valéry Quitard VECU
Ma démarche Après une plongée dans l’art contemporain aux beaux arts de Paris, j’ai très vite compris que ce monde ne me correspondait pas vraiment. Depuis l’enfance, mes aspirations se situaient plutôt dans l’univers des peintres naïfs Américains (American folk art) dont j’admirais l’authenticité et le charme indicible. Mes tableaux puisent leur inspiration en grande partie dans le monde animal qui me fascine. Je me plais à créer des univers miniatures qui se rapprocheraient le plus possible de l’idée que je me fais du paradis perdu. Un univers utopique et coloré (souvent sans humain), peuplé d’animaux, vivant en harmonie dans un monde ou règne seulement l’amour. Chaque matin je rejoins avec bonheur et enthousiasme mon atelier (c’est aussi mon Refuge contre la violence et l’injustice du monde). J’ai largement conscience d'être extrêmement privilégiée d’avoir pu vivre de mon art Jusqu’à aujourd’hui.